Facebook, une politique publicitaire discriminatoire ?

D’une simple plateforme de retrouvailles amicales, lancée depuis le dortoir de l’université Harvard en 2004, Facebook, surnommé le réseau bleu, est parti de ses humbles débuts pour en devenir la plateforme virtuelle la plus importante au monde, avec près de 3 milliards d’utilisateurs et de millions d’entreprises, qui ont naturellement envahi la plateforme, à la poursuite des clients.

Mais depuis l’election présidentielle de 2016 aux États-Unis et les allegations d’ingérences étrangères, le réseau bleu a resserré davantage les boulons autour des communications sur sa plateforme, y compris les promotions des pages.

Utilisation à des fins terroristes 

Semble-t-il, les restrictions imposées dorénavant par Facebook sont aussi dues à l’utilisation pour des fins terroristes des fonctionnalités de la plateforme telles que les vidéos diffusées en direct (sans que Facebook ait le temps d’approuver au préalable le contenu comme il en est le cas avec promotions). Plusieurs actes de violences ont été diffusés en direct sur la plateforme, ce qui a poussé Facebook à la stricte évaluation des contenus.

Il faut dorénavant obtenir l’aval d’un membre de l’équipe Facebook, avant toute publication de contenu publicitaire payant. Facebook peut unilatéralement rejeter certains contenus tout comme les approuvés, en toute discrétion. Souvent, l’entreprise semble être sévère envers les publications à caractère politique. 

NDJAMENA 24, victime de la politique de deux poids deux mesures de la plateforme

Au moins trois publications de NDJAMENA 24 ont été rejetés, soi-disant, pour leur caractère dans l’un des cas. Et une autrefois, pour une soi-disant ingérence dans les affaires internes d’un autre pays, pour un article rédigé pendant la présidentielle camerounaise du 7 octobre 2018 intitulé : Un nouvel élan de coopération tchado-camerounaise sans le « dinosaure » Biya [Opinion].

NDJAMENA 24 pour sa part, estime que les rejets par Facebook ne sont pas claires, et contre à sa mission. La plateforme, lorsque confronter, réagit souvent par des correspondances pré-formulées, vagues, rendant aussi ennuyant la tentative de communiquer avec une personne ou de mettre en cause ses politiques publicitaires. 

Contrairement à sa mission « de donner à tous la possibilité de créer une communauté et de rapprocher le monde. Les personnes utilisent Facebook pour rester en contact avec leurs amis et leur famille, savoir ce qu’il se passe dans le monde, et partager et exprimer ce qui leur tient à cœur » Facebook réprime plutôt la possibilité de communiquer librement et d’exprimer ce qui nous tient à cœur à travers son outil publicitaire.
Sur ce même réseau, d’autres soutiennent ouvertement des candidats pour des élections à des hautes fonctions, au de-là de leurs propres frontières, de surcroit au-delà des frontières américaines où Facebook est créé et siège.

NDJAMENA exhorte Facebook à revoir sa politique publicitaire afin de permettre véritablement à ses utilisateurs et médias de s’exprimer, au lieu de soutenir implicitement des dictatures et atrocités de par le monde par son refus de « booster » certaines publications.  

Fils du Tchad | NDJAMENA 24

9 commentaires sur « Facebook, une politique publicitaire discriminatoire ? »

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