Depuis sa création jusqu’aujourd’hui, le Tchad demeure l’un des pays les plus pauvres, mal gouvernés et sous-développés de la planète. C’est-à-dire que, la population tchadienne vit quasiment dans une misère qui ne dit pas son nom et à laquelle l’on semble être habitué malgré soi. Autrement dit, notre niveau de vie au Tchad n’est pas comparable à celui des pays considérés normaux ou développés. Nous sommes donc en arrière et avons un grand écart à combler afin de rattraper les autres pays.
Pour un Tchadien averti, l’heure est plus que grave, car nous ne vivons pas comme les autres peuples mais nous survivons plutôt chaque beau jour à la merci de tous les aléas.
Pourquoi nous et pas les autres ? Qu’est-ce qui est à la cause de cette précarité et comment pouvons-nous y apporter des solutions en tant que populations et jeunes de ce pays qui se meurt. L’on accuse souvent le gouvernement de mal gouvernance, mais l’on oublie parfois sa part personnelle de responsabilité à honorer dans cette marche de notre pays vers un développement concret et bénéfique. Un développement justement durable dans un pays refondé sur les principes fondamentaux de droit, justice et de paix, sans lesquelles il serait pratiquement impossible de surmonter nos défis communs.
Il est donc impératif que le peuple tchadien s’approprie intégralement ce devoir et se déclare co-actionnaire de l’avenir de son pays que cela soit par des petits et grands actes, et individuellement ou collectivement. En d’autres termes, tout changement ultime devrait provenir de l’intérieur du pays même et non de l’extérieur, sinon le Tchad aurait été déjà un pays émergent !
À cet effet, le gouvernement à la lourde responsabilité de diriger responsablement et de mettre à la disposition du peuple tchadien (dans son ensemble) les cadres légaux nécessaires afin de lui permettre de démarrer à travers l’entrepreneuriat et l’innovation une émergence réelle et inclusive. Il est après tout dans l’intérêt de tous que le Tchad se développe, car qui dit développement dit amélioration des conditions de vie. Alors, qui ne voudrait pas que sa vie s’améliore ?
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