« S’il y a une société publique au Tchad qui rend la vie difficile aux citoyens, c’est bien la Société nationale d’électricité (SNE) » dixit un internaute tchadien. Elle est l’une des sociétés, à part les compagnies de la téléphonie mobile, Airtel et Moov, à être régulière lynchée sur les réseaux sociaux par des consommateurs en rage. Globalement, elle ne fournit de l’électricité qu’à peine 10 pour-cent de la population nationale.
Plusieurs fois, les mouvements de la société civile ont interpellé les plus hautes autorités du Tchad sur le délestage persistant dans la ville de N’Djamena et l’inhabileté de la SNE à desservir l’ensemble de la population tchadienne ne serait ce que d’assurer une électrification stratégique décente sur toute l’étendue du pays.
Pour anticiper les mécontentements traditionnels qui se verbalisent en période de chaleur, nous apprenons que, le ministre du Pétrole et de l’Énergie, Oumar Torbo Djarma a réuni le lundi dernier, 10 janvier “les différents responsables et techniciens de son département et ceux de la Société nationale d’électricité” pour “s’assurer de l’évolution des travaux de réhabilitation et de maintenance des générateurs de la SNE pour renforcer et rendre plus stable la capacité de production de la SNE afin de faire face aux mois caniculaires (mars, avril, mai, juin) pendant lesquels les températures dépassent 40°C.”
Lors de nombreuses grognes dans le passé, les Tchadiens dans leur ensemble ont historiquement exigé une électrification plus large du pays, sans quoi un développement économique ne peut être véritablement concrétisé, ont signifié plusieurs citoyens en colère.
Les nouvelles consignes du ministre du Pérole et de l’Énergie serait sur intruction du Président du Conseil militaire de transition, le général Mahamat Idriss Deby Itno, leader de la junte militaire au pouvoir depuis le 20 avril dernier à la suite de Deby père.
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