La “marche pour la dignité et la justice” à l’appel des ressortissants de la province du Moyen Chari ce 15 février suite au massacre de plus d’une dizaine de personnes dans le village ruralLa “marche pour la dignité et la justice” à l’appel des ressortissants de la province du Moyen Chari ce 15 février suite au massacre d’une douzaine de personnes dans le village rural de Sandana la semaine passée a mobilisée des milliers de personnes au Tchad, mais aussi à l’étranger. Comme à l’accoutumé, cependant, la manifestation a été violemment réprimée dans la capitale N’Djamena par les forces de l’ordre à coup de gaz lacrymogènes.
La foule a été rejointe par plusieurs personnalités dont l’archevêque de N’Djamena, Mgr Edmond Djitangar Godbé.
Le leader de l’ex opposition démocratique au défunt président Idriss Deby Itno, Félix Romadoumngar Nialbé a aussi rejoint les manifestants. Aujourd’hui membre de la branche législative (Conseil national de transition) du Conseil militaire de transition (CMT) dirigé par le fils de l’ex chef d’État, il promet de consulter sa base. “Je suis aussi concerné par tout le désordre que le gouvernement est en train de faire. Je ne peux pas accepter qu’un Tchadien meure. Nous allons interpeller le gouvernement” a-t-il dit.
