Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, que dit la ministre de la femme Amina Priscille Longoh ?

Ce 25 novembre marque la journée internationale de lutte contre les violences de tout genre faites aux femmes. À cette occasion, la cheffe du département des droits de la femme et de la protection de la petite enfance, Amina Priscille Longoh a tenu une allocution. Un extrait de ses propos.

« La déclaration sur l’élimination des violences à l’égard des femmes adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 1993, définit la violence à l’égard des femmes comme tout acte de violence dirigé contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou la vie privée. La journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, marque aussi le lancement des 16 jours d’activisme. La campagne des 16 jours d’activisme est utilisée, comme une stratégie organisée en vue de mener des actions, collectives à l’élimination de toutes les formes de violence à l’égard des femmes perpétrées par des individus, ou des groupes à travers le monde. Cette campagne constitue une opportunité, pour susciter l’implication de l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux, contre les violences basées sur le genre. En effet, la violence à l’égard des femmes et des enfants est une atteinte grave à leurs droits fondamentaux. Elle se manifeste sous diverses formes, à savoir les mutilations génitales féminines, le mariage précoce, les violences sexuelles, les maltraitances psychologiques et émotionnelles.

Le gouvernement de la République du Tchad, sous la clairvoyance du Maréchal Idriss Deby Itno, président de la République, Chef de l’État, a enregistré de nombreuses actions tendant à l’élimination des violences à l’égard des femmes. Selon l’enquête EDST-MICS réalisée en 2015, plus d’un tiers de femmes de 15 à 49 ans non célibataires ont été victimes de violences physiques, émotionnelles et sexuelles causées par le mari ou le partenaire. L’épanouissement de la femme et de la fille au Tchad est inscrit en lettres d’or, dans l’agenda du Marchal Idriss Deby Itno, président de la République, Chef de l’État. Or, depuis le début de l’année 2020, il ne se passe pas un jour où les médias ne relèvent un cas de violence perpétré contre les femmes, les filles mais aussi les enfants. La caractéristique principale de ces violences de 2020, montre qu’il s’agit de violences meurtrières rapportées par plusieurs provinces. Devant l’ampleur de cette situation, il est nécessaire et urgent d’agir contre l’impunité, des acteurs des actes de violence qui constituent le noyau dur des souffrances des victimes. Le gouvernement de la République du Tchad, sous la clairvoyance du Maréchal du Tchad (…) ne ménagera aucun effort pour lutter contre toutes formes de violence et donner aux femmes les moyens nécessaires à la réalisation de leurs objectifs visant à leur autonomisation« .

121 commentaires sur « Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, que dit la ministre de la femme Amina Priscille Longoh ? »

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