Par un arrêté du Premier ministre de transition, Saleh Kebzabo, le gouvernement tchadien met fin temporairement à la création de nouvelles écoles privées sur toute l’étendue du territoire national, à l’exception des établissements communautaires et confessionnelles dont les candidatures seront dorénavant soumis à un “examen approfondi”.
“Il est fixé un moratoire de deux (02) ans de suspension de réception de dossiers et d’étude de toute demande d’autorisation de création d’établissements scolaires privés, sur l’ensemble du territoire national” stipule l’arrêté en son 1er article.
Il prévoit aussi le contrôle des établissements communautaires et confessionnels existants.
Initiative du ministère de l’Éducation nationale et de la Promotion civique, l’arrêté 3784 du Premier ministre a visiblement pour but d’assainir l’éducation nationale proliférée par de nombreux établissements privés jugés peu rigoureux et inadéquats.
D’après certains observateurs, le Tchad est l’un des pays africains où les établissements privés polluent énormément le système éducatif et contribuent paradoxalement à la baisse de niveau des écoliers.
N’DJAMENA 24
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