Par la voix de son président auto-proclamé, Sisuku Ayuk Tabe, la région séparatiste d’Ambazonie, dans le sud-ouest du Cameroun, a indiqué dans une déclaration du 27 mai, son intention de se rendre à la table de discussions avec les autorités centrales du Cameroun. Mais les conditions de cette main tendue sont quasiment irrecevables selon Yaoundé.
Pas de retrait des militaires stationnés dans ladite zone, secouée par une série de violences et mouvements pro sécession.
Mais aussi, Yaoundé semble être opposé à une seconde condition de retour à la paix, avancée par les séparatistes. Il s’agit de la libération de toutes personnes incarcérées dans le cadre de la crise anglophone.
En effet, c’est depuis une prison de Yaoundé, où il est détenu depuis janvier 2018, que Sisuku Ayuk Tabe a fait sa sortie médiatique.
Dans sa déclaration, le leader auto-proclamé demande le départ des autorités administratives, notamment les gouverneurs et préfets affectés dans la région par Yaoundé.
Toutefois, ces derniers temps, le régime Paul Biya avait intensifié le dialogue avec différents leaders de la région séparatiste pour une sortie de crise.
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