Au début de la semaine, une vidéo horrifique de la captivité d’un jeune Tchadien en Libye avait provoqué l’indignation totale sur Internet. L’on voyait Nassour Mahamat Ishak, ex-militaire tchadien subir des actes de torture.
Ces bourreaux exigeaient la somme faramineuse de 35 millions de francs CFA contre sa libération, soit 50 mille euros.
Aussitôt, les autorités “compétentes” libyennes ont été sommées par le ministère tchadien des Affaires étrangères, “d’identifier et de traduire en justice les auteurs de cet acte ignoble d’un autre âge” tout en interpellant la communauté internationale “par rapport au traitement inhumain et dégradant que subissent les migrants africains sur le territoire libyen.”
Hier, Nassour Mahamat Ishak aurait visiblement été libéré contre la somme exigée. Dans un enregistrement audio, l’on peut entendre l’ex-militaire tchadien s’incliner devant la mobilisation citoyenne grâce à laquelle sa libération a pu été possible.
Si Nassour Mahamat Ishak est libre, cela n’est pas le cas pour des milliers de migrants africains qui demeurent en captativité en Libye. Depuis la chute du guide Mouammar Khadafi, la Libye est devenue l’épicentre de traitements inhumains, voire esclavagistes dans un contexte de rivalités entre nombreuses milices et mercenaires étrangers pour le contrôle du pays.
Des élections présidentielles annoncées au départ pour le 24 décembre dernier, ont été reportées pour le 24 janvier prochain.
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